Les insectes (2)

Publié le par minique

Les abeilles

 

 

Aujourd’hui, les abeilles ont déjà beaucoup de difficultés pour survivre aux pesticides, au varroa[1], etc. La construction d’un parc éolien peut avoir un impact négatif sur les populations présentes sur le site et à proximité car même s’il n’existe pas encore d’études spécifiques sur l’effet des éoliennes sur les abeilles, il existe des études  sur les fréquences de perception de l’abeille et il est reconnu que les éoliennes produisent des infrasons émis à grande distance. Dès lors, les éoliennes pourraient être préjudiciables pour les ruches en production. En effet, les abeilles perçoivent tant les sons portés par l’air que les vibrations portées par des objets solides. Ces deux éléments sont indispensables pour leur communication. La perception des vibrations par des objets solides se fait essentiellement dans les infrasons. Ce mode de communication joue, entre autres, une fonction importante dans la danse des abeilles et dans la communication entre les ouvrières et la reine. Le souci est que les éoliennes émettent justement des infrasons dans ces gammes de fréquences-là. La présence d’éoliennes risque donc de perturber les colonies locales d’abeilles mellifères, les abeilles perdant leurs repères pour retrouver leur ruche.

 

Source : Acoustical communication in honeybees, Kirchner W.H., 1993, Apidologie 24, pp. 297-307[2]

 

Plan Maya

 

Le Plan Maya a été lancé en 2011 avec l’objectif de sauvegarder les populations d’abeilles et d’insectes butineurs en Wallonie.

En tant que communes Maya, Chimay et Momignies se sont engagées à soutenir l'activité apicole sur leur territoire, à maintenir et/ou restaurer un réseau d'espaces propices à la vie des insectes pollinisateurs ainsi qu’à sensibiliser les citoyens à la problématique des insectes butineurs.

 

Plan communal de sauvegarde de l’abeille noire

 

Le « Plan communal de sauvegarde de l’abeille noire », en abrégé « Plan Abeille noire », est proposé aux communes en partenariat avec une association apicole locale et l’ASBL Mellifica[3].

L’objectif est de promouvoir l’abeille noire au niveau de la commune. Pour ce faire, la commune de Chimay a adopté un règlement contraignant applicable à tous les apiculteurs.

 

Autres insectes présents sur le site et aux alentours

 

Papillons : Ptérophore blanc (Pterophorus pentadactylus), Hyponomeute du fusain (Yponomeuta evonymella), Grande Naïade (Geometra papilionaria), Moro-sphinx (Macroglossum stellatarum), Sphinx de l’épilobe (Proserpinus proserpina), Bombyx du chêne (Lasiocampa quercus), Etoilée (Orgyia antiqua), Ecaille martre (Arctia caja), Sylvaine (Ochlodes venatus), Thécla de la ronce (Callophrys rubi), Cuivré commun (Lycaena phlaeas), Myrtil (Maniola jurtina), Vulcain (Vanessa atalanta), Paon du jour (Nymphalis io), Petite tortue (Nymphalis urticae, Robert-le-Diable (Nymphalis c-album), Carte géographique (Araschnia levana), Petit sylvain (Limenitis camilla), Grand mars changeant (Apatura iris), Tabac d’Espagne (Argynnis paphia), Citron (Gonepteryx rhamni), Machaon (Papilio machaon), différentes espèces d’azurés, de piérides, etc.

Nombreuses sauterelles dont la grande sauterelle verte ainsi que des grillons.

 

 

[1] Varroa destructor : acarien parasite de l’abeille adulte, des larves et des nymphes

[2]https://pdfs.semanticscholar.org/ac7f/d83f096fc90bc37ce32f3aea68c96a545c24.pdf?_ga=2.47287969.764874921.1578584105-1965112568.1578584105


 

Publié dans Milieu biologique

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