L'air et le micro-climat
Cadre réglementaire et normatif
- Loi du 28 décembre 1964 relative à la lutte contre la pollution atmosphérique[1] ;
- Arrêté du Gouvernement wallon du 9 décembre 1993 relatif à la lutte contre la pollution atmosphérique en provenance des installations industrielles[2].
L’air
Un parc éolien en fonctionnement ne génère aucun rejet atmosphérique.
L’analyse des incidences sur la qualité de l’air se limitera à quantifier l’impact positif du projet, à savoir la réduction des émissions atmosphériques liées à la production d’une quantité d’électricité équivalente par les moyens de production dits classique, ainsi qu’à l’analyse des turbulences générées par le rotor.
La qualité de l’air peut être contrôlée sur le site de l’AWAC (Agence wallonne de l’air et du climat) : http://www.awac.be
Le micro-climat
Le brassage de l’air par les pâles en mouvement modifie la dynamique de l'atmosphère localement en absorbant une partie du vent et en accroissant les turbulences à l’arrière du rotor, ce qui peut modifier plusieurs autres paramètres comme l'humidité de l'atmosphère et la température. Les turbulences se limitent à un volume confiné appelé le « sillage ». Elles diminuent de 40 % au-delà d’une distance de 500 m à l’arrière du rotor, de 80 % à plus de 1 km et sont nulles à partir d’une distance de 1,5 à 2,0 km[3] .
Impacts potentiels des éoliennes
Lors de la construction, il existe un risque d’envol de poussières, sur des terres sèches, sur le site et à proximité ainsi que le long des voies d’accès. La mise en suspension des poussières engendrées par le charroi sur des routes asphaltées peut être modélisée avant le début des travaux. Il y aura des émissions de gaz d’échappement par les engins de chantier.
Aucun effet suite aux turbulences n’est ressenti au niveau du sol.
Les éoliennes auront un effet d’ombrage généré par le mât. Celle-ci n’a pas d’influence notable sur le développement du couvert végétal au pied de l’éolienne, ni sur le rendement des cultures.
La production d'électricité éolienne correspond à une « production évitée » pour les grandes centrales de production conventionnelles (centrales thermiques à flamme et nucléaires). Cette substitution de l’éolien au thermique a des conséquences directes sur la réduction des émissions de CO2 du parc électrique. C’est à ce titre que son développement est inscrit dans les politiques de lutte contre l’effet de serre. En ce sens, tout parc éolien a un impact indirect positif et permanent contre l’effet de serre.
[1] http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi_loi/change_lg.pl?language=fr&la=F&cn=1964122801&table_name=loi
[3] Source : www.wind-energie.de, site Internet de la German WindEnergy Association ou BWA