Les insectes (1)

Ces dernières années nous assistons à un déclin des populations d’insectes. Celui-ci pourrait menacer des espèces d’oiseaux et de chauves-souris en voie d’extinction.
Les éoliennes semblent contribuer à ce dépérissement d’insectes.
grand mars changeant
Le Dr Franz Trieb de l’Institut d’ingénierie en thermodynamique de Stuttgart conclut de son étude que la perte d’insectes de différentes espèces, suite à l’implantation des parcs éoliens en Allemagne, pourrait être pertinente pour la stabilité des insectes.
On observe une accumulation importante d’insectes morts sur les pâles des éoliennes. Les chercheurs ont calculé en 2001 que cet encrassement des pâles pouvait réduire jusqu’à 50% la quantité d’électricité produite.
Des études ont découvert que la densité des insectes est la plus forte entre 150 et 250 mètres, donc aux mêmes altitudes que les éoliennes.

Les insectes se regroupent aux mêmes altitudes que les éoliennes – Institut de génie thermique
Comme les insectes migrent, la perte ne se limite pas aux espèces locales mais inclut des espèces comme la coccinelle à 7 points et le papillon Belle Dame qui migrent entre l’Europe et l’Afrique.
De plus, les éoliennes, tuant des insectes matures migrant juste avant la reproduction, détruisent ainsi de potentielles générations futures. En effet, les insectes migrants recherchent les mêmes sites de courants d’air rapides que les promoteurs d’éoliennes. En raison de cette coïncidence, on peut s’attendre à un grand nombre d’insectes volants dans les parcs éoliens.
Des études devraient être menées pour identifier les espèces volant aux hauteurs de rotor critiques (entre 20 et 220 mètres).
Les parcs éoliens devraient être équipés pour reconnaître les essaims d’insectes en approche et réagir en conséquence pour leur protection et leur conservation.