Le sol, le sous-sol et les eaux souterraines (2)

Localisation des ouvrages à proximité du site
Deux captages sont en activité et exploité par la SWDE pour la potabilisation (distribution publique) : le site du Moulin de Bourges à Momignies, les sites de Bailièvre et Robechies. Leurs zones de protection éloignée ne touchent pas le site.
On trouve, entre autres, comme puits : Les Moelles (Villers-la-Tour, puits traditionnel), Terne des Vaches (Villers-la-Tour, puits foré), Le Vailier (carrefour) (Villers-la-Tour, puits traditionnel), Chemin de Villers-la-Tour (au Nord de Villers-la-Tour), Rue du Village, ouvrage rue Sainte-Monégonde (Salles), Hurtebise (au Nord de Robechies, puits traditionnel), etc.

Protection des captages
Un niveau piézométrique représente la profondeur par rapport à la surface du sol de la limite entre la nappe phréatique et la zone de vadose dans une formation aquifère.

Carte des stations de mesures piézométriques
Légende :
bleu clair (BERWM022) : calcaires et grès dévoniens du bassin de la Sambre / station : Momignies PR3 SWDE localisée à Macon (puits foré)
bleu plus foncé (BERWM023) : calcaires et grès de la Calestienne et de la Famenne / station : Chimay PR1 SWDE localisée à Villers-la-Tour (puits foré)
mauve (BERWM103) : grès et schistes de la Semois, Houille et Viroin / station : Route d’Anor – Momignies localisée à Beauwelz (puits traditionnel)
Le puits foré à Villers-la-Tour se trouve sur la route dite « Beaurieux » au sud du Bois du Baron, à proximité d’un chantoir.

À Macon :

À Villers-la-Tour :

Les cycles annuels sont très réguliers et identiques sur tous les ouvrages suivis avec des périodes de hautes eaux en hiver et au printemps et des basses eaux en été-automne.
[1] Résultats disponibles sur Piez’Eau : http://piezo.environnement.wallonie.be/login.do?time=1571553253962
Impacts potentiels des éoliennes
Il y aura nécessité d’excavation des terres pour réaliser les fondations, les aires de montage, les voies d’accès et les raccordements. Leur mise en dépôts ne devrait pas modifier les paramètres hydrogéologiques du sous-sol.
Les terrains dénudés lors du chantier pourront s’éroder.
Les terres agricoles seront tassées par les engins lourds du chantier et, si les grues sont déplacées d’une éolienne à l’autre à travers les champs et les prairies sans démontage au préalable, il y aura un risque de compacter les sols agricoles.
Un risque de pollution peut exister lors de la manipulation de produits lubrifiants, en cas de fuite hydraulique ou renversement d’hydrocarbures lors du chantier et de la maintenance des éoliennes. Des kits anti-pollution sur le chantier doivent permettre de garantir une récupération rapide en cas de fuite ou de renversement accidentel d’huile ou d’hydrocarbure.
Le stockage d’éventuels produits dangereux comme des lubrifiants et des huiles minérales peut être source de contamination des sols.
L’imperméabilisation du sol par le projet, à l’échelle du site, sera non significative et n’engendrera pas de modifications notables du potentiel de réalimentation de l’aquifère mais l’écoulement des eaux souterraines peut potentiellement être modifié par des fondations profondes.
Les variations de la hauteur de la nappe phréatique peuvent compromettre la stabilité des éoliennes. Des études géotechniques devront mentionner le niveau de la nappe de surface ainsi que d’éventuelles variations rapides en cas de précipitations, dans le but de pouvoir déterminer s’il existe un risque de voir les fouilles de fondation se remplir d’eau lors de l’excavation et menacer ainsi la stabilité de ces fondations.
Le sous-sol étant calcaire, sans mesures de précaution supplémentaires, l’eau de pluie ruisselant le long des mâts peints et le long des pâles en résines et fibres de verre ainsi que le long des fondations en ciment et fers à béton risque de polluer les nappes phréatiques. De plus, si le niveau de la nappe superficielle devait être atteint par les fondations, une vérification des paramètres géochimiques de l’eau devrait être réalisée pour évaluer son agressivité vis-à-vis du béton.